Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/318

Cette page a été validée par deux contributeurs.
294
l’art japonais.

Sur un mortier du riz, un coq qui n’est pas l’éternel coq de profil d’Hokousaï, mais un coq de trois quarts, piété de côté dans une attitude batailleuse ; un coq, au rouge vineux de sa crête, s’enlevant sur le noir de sa queue et de son poitrail : le coq le plus artistique des coqs du maître, et dont la pochade prend, à distance, le trompe-l’œil de l’aquarelle la plus achevée.

Signé : Taïto, autrefois Hokousaï.

H. 80. — L. 29.

Collection Gillot.

Un sanglier détalant dans la neige. Une merveille que ce déboulement galopant, où sont si bien dessinées, les délicates pattes en mouvement, du lourd animal.

Signé : Manji, vieillard de 88 ans (1847).

H. 32. — L. 32.

Collection Gillot.

Le prêtre Saïguio, poète voyageur, regardant, sur un pont, une grue volante dans le haut du ciel. L’homme, la main appuyée sur un bâton, est penché à droite, la tête cachée par son chapeau. Un dessin aux