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hokousaï.

La marchande de fagots. Un bœuf, sur lequel est un abri en roseaux, et que conduit par la bride une femme fumant sa pipette. Une aquarelle où, sur la massivité sombre de l’animal, se détache l’éclatant bariolage de la robe de la conductrice.

Signé : Taïto Hokousaï, changé de nom.

H. 85. — L. 31.

Collection Gillot.

Un vieux marchand d’écumoires en bambou pour la poudre de thé, appelées en japonais tchasén, accroupi à terre, au milieu de l’étalage des objets de sa vente. Un barbouillage d’encre de Chine, rehaussé de blanc, avec un ton de chair sur la figure et les mains ; et où, les petits yeux écarquillés, le nez en point d’interrogation, la bouche égueulée du marchand, montrent, sous quatre coups de pinceau, toute la narquoiserie d’une physionomie japonaise.

Signé : Katsoushika Mousén hôshi, ou le prêtre, sans le sou de Katsoushika, à 65 ans (1824).

H. 65. — L. 35.

Collection Gillot.