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hokousaï.

Hokousaï avait deux frères aînés et une sœur cadette, tous morts dans leur jeunesse.

LIV

En l’année 1850, l’année qui suit la mort d’Hokousaï, paraît Guirétsou hiakoninshu, Cent Exemples de courage, une illustration due à plusieurs artistes, mais où une planche d’Hokousaï représentant une terrible tempête, nous montre Tatiwana-himé, la femme du prince Yamatodaké, se jetant dans la mer, pour apaiser les flots par le sacrifice de sa vie.

Trente ans après la mort d’Hokousaï, en 1879, on a publié en deux volumes d’après ses dessins, le Yéhon Tôshisén Gogon-zekkou, Illustration des poésies des Thang, composées de quatre vers de cinq mots.

Les deux premières pages vous montrent : l’une, le poète écrivant à main levée, au pinceau, tandis qu’un enfant lui prépare l’encre de Chine ; l’autre, le peintre, peignant à l’encre de Chine sur un kakémono des oies sauvages, dans l’étonnement de ses disciples.

Après ces deux planches, les compositions les