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difficile, c’est de dessiner un chien, un cheval, car ce n’est qu’à force d’observer, d’étudier les choses et les êtres qui vous entourent, qu’un peintre représente un oiseau qui a l’air de voler, un homme qui a l’air de parler. Or, le talent extraordinaire du vieillard Taïtô (Hokousaï) n’est que le résultat de ce travail, de cette observation, dans laquelle il a apporté cette attention infatigable, que j’ai toujours admirée, et qui a fait de lui le grand artiste indépendant et le maître unique. »

Ainsi l’album Shosin Yédéhon, Modèles de dessin pour les commançants, sans date (deux volumes dont le second est en couleur), où la succession des coups de pinceau à donner, est indiquée par un numérotage, venant d’Hokousaï, et où, pour une étude de tête de profil, la marche du pinceau est ainsi indiquée : 1, le front ; 2, la ligne du nez ; 3, la narine ; 4, le dessus de la bouche en partie cachée par la robe ; 5, l’œil ; 6, le sourcil ; 7, l’intérieur de l’oreille ; 8, le contour et les cheveux, de 9 à 16.

Ainsi le Répertoire rapide de dessin, sous le titre de Yéhon hayabiki, qui a suivi la Leçon rapide de dessin abrégé, et qui a paru en deux volumes publiés en 1817 et 1819.