communiqués à cet habit de fer, par l’attaque et la défense de la vie : conquête que se vantait d’avoir faite Hokousaï dans le dessin.
Et rien dans les Étriers du soldat, que des hommes et des femmes sous l’armure. C’est l’impératrice Jingô, une tête coupée à ses pieds, en train de tendre son formidable arc ; c’est le prince Yamatodaké qui vient de tuer le chef ennemi, sous un déguisement de femme ; c’est un général japonais blessé par une flèche, qui est à ses pieds, et qui envoie dans le camp ennemi, à celui qui l’a blessé, un colossal taï et une cruche monumentale de saké : un acte de courtoisie militaire, très commune en ces temps ; et ce sont des combats, où sous le harnachement de fer des cavaliers, se cabrent des chevaux hirsutes et échevelés, aux yeux de feu, à la robe toute noire, pareils à des coursiers de l’Érèbe.
À ces planches consacrées à la guerre, il faudrait encore ajouter cinq feuilles de guerriers sur fond bleu, avec des verts, des rouges, des jaunes un peu criards, sur les armures.
Kamakoura Gongoro tuant Torino-oumi Yasabrô.
Watanabé-no-Tsouna tuant Yénokouma Raïyemon.