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hokousaï.

nombre c’est impossible sur le même bois. Et pour ce ton de l’encre claire, faites-le, le plus clair possible : la tendance au foncé, rendant le tirage désagréable à l’œil. Dites à l’ouvrier, que le ton de l’encre claire, doit être de même que la soupe aux coquilles, c’est-à-dire claire comme tout. Maintenant pour le ton de l’encre demi-foncée, si on tire trop clair, ça ôte de la puissance à la teinte, et c’est le cas de dire à l’ouvrier tireur, que la teinte demi-foncée doit avoir une tendance épaisse, un peu semblable à la soupe aux haricots. En tout cas, j’examinerai les essais, mais dès à présent, je recommande ces détails, parce que je veux arriver à avoir une bonne cuisine de mes dessins.

Une dernière lettre d’Hokousaï, écrite au commencement de l’année 1836, et adressée à l’éditeur Kobayashi d’Ouraga. Cette lettre, écrite à propos du Jour de l’An, a en tête un croqueton, où le peintre en costume officiel, entre deux branches de sapin, fait une grande révérence.

Il y a plusieurs portes, où je dois exprimer mes souhaits du Jour de l’An, donc je reviendrai un autre jour, et au revoir, au revoir… Mais, en attendant, pour ce qui regarde les dessins à graver, adressez-vous pour les détails à Yéga-