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l’art japonais.

La seconde, une très grande pièce d’un format tout à fait extraordinaire (H. 40, L. 51), dans la facture large et libre des sourimonos de Kiôto, représentant la danse de , où figurent deux hommes, et une femme qui joue du tambourin. Signé : Hokousaï, fou de dessin.

Enfin, une troisième impression, une merveille. Une des planches les plus mouvementées du maître, dans le coloriage le plus délicatement harmonique, une planche en forme de kakémono (H. 64, L. 14). C’est un groupe de danseurs de la rue, présenté d’une façon pyramidale, et que surplombe en haut, un danseur faisant de la musique avec son éventail contre le manche de son parasol ouvert, se continuant dans la gesticulation forcenée de quatre hommes, vus de dos et de face, et se terminant en bas, par deux femmes, dont l’une, les deux bras jetés derrière elle, avec un retournement de la tête en arrière, offre la plus belle attitude mimodramatique. Signé : Hokousaï, fou de dessin.

XXXVIII

Tout en publiant ces planches séparées, Hokousaï a continué, depuis 1804, à publier de