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l’art japonais.

le public assis à terre ; le frappement sur un taï en bois pour annoncer un service religieux ; la récolte des kaki ; la pêche au cormoran ; et encore des planches, comme les quatre classes de la société japonaise : le guerrier, le paysan, l’ouvrier, le marchand, la dernière classe dans cette société aristocratique.

Mais de toutes ces images, les plus charmantes sont des sortes de culs-de-lampe, représentant celle-ci, une femme vue de dos à sa toilette qui se met une épingle dans les cheveux devant un miroir reflétant sa figure, abaissée avec le plus gracieux mouvement de cou, et l’abandon derrière elle d’une main tenant un écran ; et celle-là, formée tout simplement du groupement d’une chimère, de deux peignes, d’une coupe à saké, d’une pipe, d’une fleur.

Le premier volume est publié en 1828, le second en 1848, le troisième est sans date, mais tous les dessins sont de 1828.

Le baron de Hubner, dans sa Promenade autour du monde, raconte qu’à Odawara, après le repas dans la grande maison de thé de la ville, un homme s’est présenté, porteur d’une boîte, divisée en quatre compartiments, contenant du