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comiques de deux avaleurs de macaroni, tout à la joie gloutonne de leur occupation. Et parmi ces industries, un industriel particulier, un conteur d’histoires, jouant un peu les personnages qu’il met en scène, et toujours entouré d’un nombreux public de gens qui ne savent pas lire, et ainsi que dans nos feuilletons, arrêtant son récit au moment le plus intéressant, et faisant revenir les gens, avec la suite à demain.

Plusieurs planches sont consacrées à la célébration de légumes phénoménaux de certaines provinces du Japon. Ici une rave de la province d’Ohmi qu’il faut deux hommes pour porter, là une pousse de bambou de la province de Iyo, qui a l’air d’un mât de navire, plus loin encore, deux navets gigantesques de la province Owari, enfin un petasite de Akita, cette petite plante grande comme une laitue, qui sert dans l’image qui la représente, de parasol à un homme et à une femme.

Et dans les trois volumes, mêlées aux planches représentant des métiers et des industries, des planches de toutes sortes : l’audience d’un daïmio ; une rue de Yédo ; un intérieur d’un temple bouddhique ; une salle de tribunal avec les trois juges sur une estrade, et