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l’art japonais.

gras Hoteï renversé sur le dos, et riant aux larmes, et qui fait danser au haut de ses pieds levés, ainsi que dans la Gimblette de Fragonard, un petit Japonais. Au milieu de ces dessins de l’humanité petite ou grande, des croquis d’animaux, comme ces deux grues penchées sur l’eau, comme ce groupe d’une poule et d’un coq, où le croquis n’a jamais été plus loin, par cette connaissance qu’a maintenant Hokousaï, de ce qu’on doit mettre, et de ce qu’on doit omettre dans un dessin, pour que ce dessin ait tout son effet. Et encore des planches de poissons de toutes les formes, au milieu desquels un cuisinier est renversé, cul sur tête, par la décharge d’un poisson électrique.

Et la grandeur et la puissance du dessin du maître, conservées dans des riens, comme une tige d’iris.

XXVIII

Hokousaï publie en 1819, avec la collaboration de ses élèves d’Osaka, Senkwkoutei, Hokouyô, Sekkwatei, Hokoujoû, Shungôtei, Hokkei (un autre que le Hokkei connu), publie