que peignit Hokousaï. Plus tard, il peignit à
Honjô un cheval colossal, et plus tard encore
à Riôgokou un Hôteï géant, Hoteï qu’il signa
Kintaïsha Hokousaï, ce qui veut dire « Hokousaï
de la maison au sac de brocart » par allusion
au sac de toile qui est toujours l’accessoire de
ce dieu. Le jour, où il peignit le cheval de la
grandeur d’un éléphant, on raconte qu’il posa
son pinceau sur un grain de riz, et quand on
examina ce grain de riz à la loupe, on eut l’illusion
de voir dans la tache microscopique du
pinceau, l’envolée de deux moineaux.
XXVII
En 1818, Hokousaï illustre Hokousaï Gwakiô, le Miroir des dessins d’Hokousaï, ou Dénshin Gwakiô, Miroir des dessins qui viennent de l’âme.
Ce livre qui contient cinquante pages de dessins, est avec le Shashin gwafou, l’album où Katsoushika Hokousaï se montre le plus magistral, le plus en possession de tout son talent.
La préface dit : « Les anciens ont dit que