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Dans ce temps, il habita Asakousa, où de nombreux élèves-peintres de Kiôto et d’Ohsaka vinrent le trouver, et entrèrent dans son atelier, et dans ce temps, où il y avait bien des peintres dans les villes de Nagoya, de Kiôto, d’Ohsaka, aucun ne put le surpasser.

C’est alors que sortent, de dessous ses pinceaux, des livres ou modèles de gravures, et des impressions, et des dessins innombrables.

Bientôt (c’est l’habitude là-bas pour les peintres, de changer perpétuellement de noms), le maître léguait sa signature d’Hokousaï à un de ses élèves, qui tenait un restaurant, dans le Yoshiwara, le quartier des maisons publiques, et qui peignait dans son établissement des peintures de 16 ken (32 mètres) chaque fois, que Hokousaï faisait l’ouverture de réunions d’artistes, pour l’adoption de nouvelles signatures.

À partir de ce temps, il signa ses impressions Sakino Hokousaï, Taïto (ancien Hokousaï Taïto). Il changea encore une fois son nom propre, et s’appela Tamé Kazou ou I-itsou.