chambre où se passe une scène de roman, et à droite une grande galerie vide, dessinée d’après les lois de la perspective la plus rigoureuse, et qui fait tomber absolument l’allégation que la peinture japonaise n’a pas le sentiment de la perspective.
Enfin, comme dénouement de l’histoire du
juge Aoto, on voit une place d’exécution, où
un bourreau se dispose à trancher la tête à un
homme attaché à deux pièces de bois croisées,
liées par le haut, quand apparaît providentiellement
dans le fond, le juge, auquel une femme
parle et innocente le condamné, qui va avoir
sa grâce.
En 1813, Hokousaï publie l’illustration de Ogouri Gwaïdén, la Légende sur le prince Ogouri, roman de Koyéda Shighérou, dont l’action se passe sous Ashikaga Yoshimitsou, au xive siècle, roman paru en deux séries de cinq volumes, la première publiée en 1813, la seconde en 1828.
Le prince Soukéshighé, l’héritier de la famille Ogouri, a pour fiancée la princesse Térouté. Une intrigue politique fait perdre au père du héros du roman ses dignités et sa fortune, tandis que la même aventure arrive à la famille