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hokousaï.

tête coupée crache de la flamme ; une salle qu’escaladent du dehors les branches d’un arbre, à l’apparence d’ailes de chauve-souris. Là, court à quatre pattes un squelette d’enfant, au milieu de femmes qui ont des mufles de bouledogues, deux ou trois dents leur saillant hors la bouche, toutes avec les deux petites mouches au front des femmes de la noblesse ; et cela sur des fonds de toile d’araignée, derrière lesquelles s’entrevoient vaguement des visions d’êtres surnaturels.

En 1812 Hokousaï publie l’illustration de Matsouwô Monogatari, Histoire de Matsouwô, roman dont le texte est de Koyéda Shiguérou, édité en six volumes.

Un roman qui est une suite d’apparitions, parmi lesquelles l’apparition de la jeune morte Yokobouyé, apparaissant, dans un éclair, au pied du lit de son amoureux Tokiyori, est d’un effet saisissant.

En 1812, Hokousaï publie l’illustration de Aoto Foujitsouna Moriô-an, les Desseins du juge Aoto (ancien juge célèbre du xiiie siècle), un roman dont le texte est de Bakin, édité en dix volumes.