Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/41

Cette page n’a pas encore été corrigée

en forme d’arcade, avait été établi dans la partie de l’avant-scène bordant le théâtre. L’arcade reposait sur des colonnes de marbre séracolin aux bases, aux chapiteaux, aux roseaux d’or, et les colonnes étaient séparées par de grandes glaces, contre lesquelles s’élevaient des tables de marbre chargées de trophées de musique dorés. Au milieu des archivoltes, des groupes de génies portaient les chiffres du Dauphin et de la Dauphine.

L’archevêque de Reims bénissait le lit. Le Roi donnait la chemise au Dauphin, la duchesse de Chartres à la Dauphine.

Le lendemain commençaient à Versailles des fêtes sans exemple : grands appartements, bals parés dans la nouvelle salle de spectacle, bals masqués, feux d’artifice d’une demi-heure, illumination du.

    du mariage de monseigneur le Dauphin en 1770, divisées en cinq chapitres, sont montées, comprises les taxations de 3,606 12s 6d, à 290. 79’l 6s4d Le second état de la dépense dudit mariage a consisté dans celles du feu d’artifice, illumination, fêtes des jardins, constructions de charpente, décorations, théâtres dans lesdits jardins, gratifications, et se sont élevées à la somme de 661. 675 8s, Celles du troisième état-relatives aux grands spectacles, bals et festins qui ont été donnés tant pour les décorations, habits, payement des musiciens, musiciennes, acteurs, actrices, danseurs, danseuses, symphonistes employés aux spectacles, bal paré, bal masqué, les bougies, le payement des soldats, journées d’ouvriers, brodeurs, tailleurs, perruquiers, enfin les gratifications accordées à l’occasion dudit mariage montant toutes les dépenses à celles de. 1,267 770 » 7d Total général de la dépense dudit mariage Année de M. le duc d’Aumont. 2, 220, 206, 15s. »