Page:Goncourt - Histoire de Marie-Antoinette, 1879.djvu/332

Cette page n’a pas encore été corrigée

donnait sa démission de dame du palais, ne voulant pas perdre à la cour son droit de tabouret. D’autres l’imitèrent. Le parti constitutionnel, qui conseillait à la Reine de former une maison civile, s’étonnait et s’affligeait de ne lui voir former qu’une maison militaire ; il ne voulait pas voir les difficultés de la situation de la Reine. « Si cette maison constitutionnelle était formée, — disait la Reine, — il ne resterait pas un noble près de nous, et, quand les choses changeraient, il faudrait congédier les gens que nous aurions admis à leur place… Peut-être, — ajoutait-elle, — peut-être un jour aurais-je sauvé la noblesse, si j’avais eu quelque temps le courage de l’affliger ; je ne l’ai point. Quand on obtient de nous une démarche qui la blesse, je suis boudée, personne ne vient à mon jeu, le coucher du Roi est soli-

    de bonnets, 1,200. — Baucher, femme Chauvin, employée au blanchissage du linge du corps, 200. — Dromard, femme Taitarat, baigneuse, 1,800. — Collas, femme Strèle, chargée du gros ouvrage de la chambre, 379-6. — Lasséré, femme Guérin, chargée du linge du corps, 600. — Binart, femme Hinet, femme pour le linge, 400. — Noël, valet de chambre ordinaire pour le jeu, 1,200. — Bonnet, garçon de garde-robe, 1,637. — Henry, frotteur des appartements, 985-10. — Strèle, ayde-frotteur, 1,200. — Pelloux, garçon des feux, 1,500 ; — Dupin-Hardy, femme la Brousse, musicienne de la Reine, 2,800. — Menet-Regnier, prévost de danse de la ci-devant Reine, 2,800. — Soyer, jardinier fleuriste, 120. — Dumont dite Dérouvillé, musicienne de la Reine, 2,400. — Bellet, garçon du gobelet, 600. — Briant, maître à danser des pages, 727-10. — Ciolli, maître à voltiger, 600. — Bandieri de Laval, maître à danser de la Reine, 1,000. — Emengard-Beauval, femme Fresul-Boursaud, femme de chambre, 900. — Guiot, chapelain, 622,5. — Binard, ouvrier en linge, 400. — De Georges, huissier de la chambre, 4,015. »