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des bas-reliefs, racontant les victoires de la vieille Rome, ainsi que dans les futures écoles d’Athènes, et des colonnes tronquées et des cénotaphes ruinés, dont Ghirlandajo, dans la Crèche, fera la mangeoire de l'âne et du bœuf, le berceau de l’enfant Jésus, — lavé à grandes eaux de la fange d’une basse maternité. Là, devant ces peintures de Ghirlandajo, on se rend bien compte de la dissemblance des peintures italienne et flamande de ce temps : dissemblance résultant de toutes les différences produites par le climat, le gouvernement, la vie sociale de ces deux peuples.