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IV
PHILIPPE Ier A MOZAT. — AGRÉGATION DE MOZAT A
L’ABBAYE DE CLUNY.
À partir du Xe siècle, la prospérité matérielle de
l’abbaye ne fit que s’accroître, mais l’antique sévérité des
mœurs disparaissait et la règle de saint Benoit n’était
plus aussi strictement suivie. Le même relâchement se
faisait sentir dans tous les monastères à cette époque, et
les archives des couvents en portent le témoignage.
Chose étrange, les écrivains monastiques, loin de voiler
ces désordres, étaient les premiers à les reconnaître ;
ils disaient avec Grégoire-le-Grand : « Mieux vaut le
scandale que le mensonge ! » Durand, évêque de Clermont,
crut devoir adresser aux religieux de Mozat des admonitions,
mais ceux-ci n’en tinrent pas compte et dénoncèrent
le prélat comme calomniateur au Souverain Pontife