Je suis fâchée que la présence du Comte…
Je me retirerai, Madame.
Restez, restez ; je suis bien aise que tout le monde en soit instruit.
C’est donc vous que don Ambroise…
Oui, a joué indignement. Il m’a flatté de l’espérance de fixer son choix : mais il exigeait de moi une renonciation formelle à votre dot. Ce n’est pas que je ne préfère à tout l’or du monde le bonheur d’obtenir votre main. Mais il ne m’est pas permis de disposer de ce qui vous appartient. Voyez donc à quel but tend l’indigne bassesse de ses projets, et décidez-vous, Madame, à disposer enfin de vous-même.
Mais quel peut donc être l’objet de son choix ? Une personne, dit-il, que je connais, que je reçois souvent ?
Vous ne pouvez plus dépendre raisonnablement d’un tel homme ; et l’odieux de sa conduite vous dispense de toute espèce de ménagement avec lui.
Vous êtes plus que justifiée aux yeux du monde.
Ma curiosité s’irrite toujours de plus en plus.
Le Chevalier attend votre décision.