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Comédie.
Don Ambroise.
Je commence donc, dès à présent, à vous souhaiter un bon voyage.
Don Fernand.
Et moi à vous remercier…
Don Ambroise.
Point de complimens. Venez, que je vous embrasse ; partez, et que le Ciel vous accompagne.
Don Fernand.
Ah ! sans doute, il faudra partir !
Don Ambroise.
Qu’avez-vous ? vous soupirez !
Don Fernand.
Je suis au désespoir. Mon cœur bondit dans mon sein, et mes larmes s’échappent malgré moi.
Don Ambroise.
Eh ! mon enfant, seriez-vous amoureux, par hasard ?
Don Fernand.
De grâce ! ne me refusez pas votre pitié.
Don Ambroise.
Je vous plains : mais partez vîte.
Don Fernand.
Vous me verrez expirer sur le seuil de votre porte.
Don Ambroise.
Comment, diable ! est-ce de ma belle-fille que vous êtes amoureux ?
Don Fernand.
(Il se détourne, et soupire.)
Don Ambroise.
Partez, partez sur-le-champ.
Don Fernand.
Tout bien considéré, je ne crois vous faire aucune