Et quand la mère est montée, elle a bien crié, n’est-ce pas ? elle a bien grondé la triste Isabelle ?
Mademoiselle dormait, ou feignait de dormir.
Que fait maintenant la Béjart ?
Furieuse, elle a pris la lumière, et est allée se coucher sans vouloir attendre le souper.
Qu’elle enrage, qu’elle crêve de jalousie. Donnez-moi des lumières, et que le souper soit bientôt prêt.
Monsieur, vous devez être bien fatigué ; il faut vous coucher de bonne heure. (À part.) Ne perdons pas de vue les dix écus de Pirlon. (Elle sort.)
Scène VIII.
Je suis plus tranquille à présent ! Isabelle est couchée,
et les fureurs de sa mère ne troublent pas son repos
pour le moment.
Est-il possible qu’un homme comme vous, que l’oracle de la raison concentre dans une femme toute sa joie, toute sa félicité ?
Mon ami, la douce affection d’un sexe l’un pour l’autre est profondément imprimée en nous par la