Voici les intentions de Monsieur : il faut que Pirlon sorte d’ici avant son retour. Ainsi rendez-lui son chapeau et son manteau et qu’il s’en aille à tous les diables.
Comment ! Monsieur se défait de ce costume original ?
Demain, il en fera faire un absolument semblable.
Sortez ; je vais tirer notre homme de sa cachette.
Je veux me tenir derrière la portière, pour le voir sortir à mon aise. Oh ! que ne l’a-t-on remis à ma discrétion ! je lui aurais voulu brûler la moustache.
Scène II.
Ouf ! je n’en puis plus, je suis brisé, moulu ;
vous m’avez tenu renfermé quatre grandes heures
dans ce misérable bouge.
Oh ! si vous saviez ce que j’ai souffert pour vous ! Mais allons, allons, prenez votre chapeau votre manteau, et délogez au plus vîte.
Je ne sais si je me trompe ; mais je crois avoir entendu, dans la rue contiguë à cette maison, la canaille crier à tue-tête, Pirlon ! Pirlon !