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Comédie.
Scène III.
Les Mêmes, LA BÉJART.
La Béjart (écoute de loin.)
Moliere (continuant le rôle.)
J’ai, Marianne, en vous
Reconnu de tout temps un esprit assez doux ;
Et de tout temps aussi vous m’avez été chère.
Isabelle.
Je suis fort redevable à cet amour de père.
Moliere (bas à Isabelle.)
Elle nous écoute.
Isabelle (de même).
Si je continue, que va-t-elle soupçonner ?
La Béjart (s’approche insensiblement.)
Moliere (continuant le rôle d’Orgon.)
Que faites-vous là ?
La curiosité qui vous presse est bien forte,
Ma mie, à nous venir écouter de la sorte.
La Béjart (à Moliere.)
Avez-vous des secrets que je ne doive pas pénétrer ?
Moliere.
Avec votre permission, Madame, nous répétions, Mademoiselle et moi, la scène entre Orgon et Marianne. Je ne vous avais point vu entrer. Voilà le rôle : la curiosité… C’est Orgon qui parle, comme vous voyez.