est une Dame d’un bon caractère ; et moi, quand il s’agit d’une femme, je me battrais, morbleu, pour elle jusqu’à la dernière goutte de mon sang.
Qu’en dites-vous, Madame ? Si Paméla vient vous trouver, la recevrez-vous avec bonté ?
Je n’ai point le cœur aussi dur qu’elle le croit.
Et vous, Monsieur, la protégerez-vous ?
Qu’elle soit sure de mon appui.
Allons, elle va donc venir. Je ferai tout, du moins, pour l’y déterminer. (À part.) Dans les cas urgens, il faut savoir implorer jusqu’à ses ennemis. (Elle sort.)
Scène IX.
Que pourrait-on faire pour cette pauvre malheureuse ?
On peut faire beaucoup, pourvu qu’elle consente à la dissolution du mariage, et qu’elle sorte d’ici.
Et pourquoi ne la réconcilierait-on pas avec son mari ?
Cela ne servirait qu’à éterniser entre eux la malveillance et la discorde. Quand la défiance règne
