Qu’aviez-vous à me dire ?
Le chevalier mon neveu est de retour à Londres.
Oui ? J’en suis bien aise.
Il viendra bientôt vous voir.
Je le recevrai avec plaisir.
Il a fait le tour de l’Europe ; il nous revient d’un leste ! d’un brillant !
Je jugerai de ses progrès.
Il me semble un peu plus tranquille : je veux hasarder quelques mots sur Paméla. (haut) Dites-moi, mon frère, persistez-vous dans le projet de me céder Pamela pour femme-de-chambre ? qu’en dites-vous ? Cela souffre-t-il quelque difficulté ? Paméla est une bonne enfant, ma mère l’aimait et j’en ferai un cas égal. Vous n’en avez pas besoin. Une jeune personne comme elle n’est point à sa place dans une maison où il n’y a point de femme. Vous la reprendrez plutôt, si vous voulez, quand vous serez marié : je vous la rendrai avec plaisir. Eh bien, Mylord, qu’en pensez-vous ? Cet arrangement vous plaît-il ? Paméla viendra-t-elle avec moi ?
Oui, Paméla ira avec vous.
Je puis donc aller lui dire de s’y préparer ?
Oui, allez.