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Comédie.
Andreuss.
Vous êtes riche : mais plus on possède de biens, plus on en veut posséder.
Bonfil.
Vous me connaissez mal.
Andreuss.
Ainsi la pauvreté de Paméla ne serait point un obstacle ?
Bonfil.
Elle augmente encore en elle le mérite de l’humilité.
Andreuss (à part.)
Ô ciel ! que ferai-je ?
Bonfil.
Que dites-vous ?
Andreuss.
De grace, Monsieur, un moment de réflexion.
Bonfil.
Réfléchissez.
Andreuss (à part.)
Si la bonté souveraine du ciel offre une grande fortune à Paméla, serai-je assez barbare pour l’en priver ?
Bonfil (à part.)
Il est combattu par la tendresse ; je le suis par l’amour.
Andreuss (à part.)
Allons ; qu’il arrive de moi et de Paméla ce que le ciel en ordonnera, parlons. (Il se lève et se jette aux genoux de Bonfil.) Mylord vous me voyez à vos pieds.
Bonfil.
Que faites-vous ? ô ciel !
Andreuss.
J’implore et j’attends votre secours.