Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
187
Comédie.
Myladi.
J’ai sa parole.
Paméla.
Il m’a défendu de vous suivre.
Myladi.
Et tu pourras seconder son inconcevable mobilité ?
Paméla.
Mon obéissance doit être aveugle.
Myladi.
Petite effrontée ! tu trouves, je le vois, du plaisir à lui obéir.
Paméla.
Je fais mon devoir.
Myladi.
Ton devoir serait de vivre comme une fille honnête.
Paméla.
J’ose me flatter de l’être.
Myladi.
Non, tu ne l’es pas : tu es une petite effrontée, et rien de plus.
Paméla.
Et sur quoi fondez-vous, Madame, un semblable reproche ?
Myladi.
Tu ne veux rester avec ton maître, que parce que tu l’aimes.
Paméla.
Ah ! Madame, vous me jugez bien injustement.
Myladi.
Es-tu innocente ?
Paméla.
Je le suis, graces au ciel.
Myladi.
Eh bien, viens avec moi.