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FUNÉRAIRE
Hurle donc, hurle avec, aux lèvres, le goût fade
Du sang qui, presque noir, coule de ta griffade,
Ô femme retenue à grand’peine, tandis
Que vers l’assassiné livide tu bondis.
Mêle dans ta clameur forcenée et farouche
Une immense épouvante à l’ombre de ta bouche.
On emporte, là-bas, le cadavre figé
Et vers lui tu raidis tes beaux bras orangés.