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Alors, portant plus loin encore mon désir
Vers le steppe où le sel brûle les touffes d’orge
Et d’où l’on voit la lune énorme s’arrondir
      Entre les murailles des gorges,

Au triste braillement des chameaux hébétés
Suivant de l’aube au soir la caravane lente,
J’ai dépassé ton seuil, ô Porte étincelante
Ouvrant sur le silence et sur l’immensité !