Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Toi qui pars vers le Nord et les plaines de glace
Emporte vers ces bords mes regrets éternels :
Je suis las du soleil sur les maisons de sel
Et des dieux engloutis que la méduse enlace.

Ici le vieil azur n’est jamais adouci
Et son néant royal pèse, implacable et calme,
Sur les sables figés autour des mornes palmes…
Et la mer toujours chaude est immobile, ici.