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LE RETOUR DES MARCHANDS
Nous t’acclamons, Marseille, assise sous ton arbre,
Le bel olivier argenté,
Blanche et pareille au fond de ta chaise de marbre
À la déesse de l’Été.
Tu domines du front le bronze des balustres
D’où, nous tes fils, nous t’exaltons,
Et l’émail de la mer timbre ta chaise illustre
D’une guirlande de tritons.