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LA DANSEUSE AUX BAS ROUGES



Toi qui sur la table d’un bouge
Dansais devant les matelots,
Si nue avec tes longs bas rouges
Flambant ainsi que des brûlots,

Mais gardant toujours, sous le casque
De tes cheveux bleus trop huilés,
Dans ta lourde pâleur de masque
D’immenses yeux inconsolés,