Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/275

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Là, plénitudes physiques,
Loin des comptoirs et des bars
Nous trouverons des musiques
Plus fortes que des regards,

Et, dans les nuits de phosphore,
Sous les caoutchoucs cuivreux,
Elles brasseront, sonores,
Notre sang riche et fiévreux.

Allons, l’ennui s’effiloche…
Entends-tu le cri que font
Les sirènes et les cloches
Au bord des risques profonds ?

Signe au bas de cette feuille
Tes congés et tes adieux,
Vois comme la mer t’accueille
De ses gongs mélodieux.