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La chair épanouie au soleil s’animant
Est pleine d’une ardente et divine jeunesse,
Ô Phallus, cependant que ton fourmillement
Pousse le chaud satyre à chercher la faunesse.
Aussi, roi des midis où ton pouls violent
Gronde aux tambours qu’exalte une ardeur génésique,
Tandis que la lumière à l’amour se mêlant
Ruisselle autour des corps ainsi qu’une musique,
Ô Phallus ! sois le dieu de ce pays brûlant !