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II


J’ai grelotté d’amour devant ces femmes tristes
Dont les yeux éperdus mirent le Sud mouvant
Et la mélancolie errante de ces pistes
Où la dune flottante ondule aux mains du vent.

J’ai penché sur la nuit des prunelles lointaines
Ma face d’étranger brunie au vent des mers,
Mais tous les chercheurs d’or et tous les capitaines
Auraient en vain sondé ces océans amers.