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Et j’écoute le bruit que font
Les pigeons qui viennent s’ébattre
Sur le bord du bassin profond.

Les voix sont molles d’indolence
La flûte danse et rebondit,
Le jet d’eau, comme elle, s’élance.

J’imagine l’après-midi,
Un char ébranle le silence…
Qu’il fait bleu sur Thamugadi !