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LAURIER DE MON PAYS…



Laurier de mon pays, êtes-vous un présage
Et dois-je, humble écolier, doux assembleur de mots,
Un jour de vos bosquets voir surgir le visage
De Celle qui sans peine, assouplit vos rameaux ?

Et sur le fond marin du golfe qui se creuse
Comme un souple dauphin par la vague argenté,
Dans l’éblouissement de la lumière heureuse
Et de l’azur que j’ai si tendrement chanté,