Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/201

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



EUCALYPTUS



Eucalyptus lâchant vos blêmes chevelures,
Jeune assemblée au bord de ce golfe embrasé,
J’aime vos bercements, vos plaintives allures
Et cette nonchalance où vous vous complaisez.

Alors qu’auprès de vous le cyprès si sévère,
Astreignant durement ses solides rameaux,
En impose, immobile, au vent qui le révère,
Dieu sombre et soucieux délaissé des oiseaux,