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Ô MARBRES



Ô marbres caressés d’une chaude lumière,
Je ne puis me lasser de vos débris épars,
Vous cachez dans votre ombre à leurs jeux coutumière
La brusque sauterelle et les souples lézards.

Le vent autour de vous prend une voix plus ample
Et j’aime, conseillé par ses chœurs apaisés,
Être ce voyageur qui rêve et qui contemple
La grande mer si bleue entre vos fûts brisés.