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Et dans l’aube où je retrouve
Son profil maigre et dentu,
Je sais ce que dit la Louve
À tes chiens qui se sont tus.

Tu ne sais plus. Tu t’agrafes
À la pente du côteau…
Oh ! les fils du télégraphe
Le long des arcs triomphaux !

Et de la petite place
Où ton arroseur public
Asperge d’une main lasse
Les buis et le basilic,

J’évoque sur ton rivage
La grande aurore d’argent
Où ta mouette sauvage
Suivait l’aigle de Trajan.