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Et, dans l’aurore où s’étire
Son réveil dans les varechs,
Je sens bien que le satyre
Dansant des poèmes grecs,

Du rocher où se cramponne
Sa rousseur qui s’embrasa
Écoute des tours d’Hippone
Au clocher de Tipaza

L’angelus qui se balance
D’un battant limpide et pur
Envahir tout le silence
Et combler l’immense azur !