Page:Gojon - Le Jardin des dieux.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Sous tes arbres bronzés où ma chair se désœuvre
Parmi les aloès semblables à des pieuvres
Au milieu des arums et des tigridias,

Comme j’aurai senti du seuil où tu m’agrées
Ma chair frémir dans l’or dont tu l’incendias,
Lourd serpent qui s’éveille entre des peaux tigrées.