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TRAIN DE TOUGGOURT



J’aurai vu sous la lune énorme de l’été
      Le chameau mourant qui s’applique
À saluer d’un braillement mélancolique
Le train qui, dans la nuit, part pour l’immensité !

Ô sirène du train de Touggourt sous la lune,
Oublierai-je jamais ton dur halètement
      Pendant que tournait lentement
Autour de toi la houle immobile des dunes,