« Allons, pensa-t-il, la sorcière a triché en battant les cartes ; c’est à mon tour maintenant de donner. »
Il donna, retourna la carte d’atout, regarda son jeu qui était bon ; il y avait aussi des atouts. D’abord ça alla on ne peut pas mieux ; mais la sorcière abattit cinq cartes dont des rois. Mon grand-père n’avait heureusement en main que des atouts ; sans plus réfléchir, il frappa de ces atouts les moustaches des rois.
— Hé ! hé ! mais ça n’est pas en Cosaque que tu joues là ? Avec quoi couvres-tu donc mes cartes, pays ?
— Comment avec quoi ? avec des atouts.
— Peut-être chez vous ce sont des atouts, mais pas chez nous.
Mon grand-père regarde, et, en effet, c’est une couleur ordinaire. — Quelle manigance ! — Il dut rester pour la seconde fois dourak et les impurs de nouveau de crier à tue-tête : Dourak ! dourak ! dourak !
La table en tremblait et les cartes sursautaient.
Mon grand-père s’échauffait de plus en