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VII

— C’est moi, mon enfant ! C’est moi, mon petit cœur ! entendit Katerina en revenant à elle ; et elle aperçut devant elle la vieille servante. La baba[1] à genoux marmottait, lui sembla-t-il, quelque chose, et étendant au-dessus d’elle sa main ratatinée, l’arrosait d’eau froide.

— Où suis-je ? demanda Katerina, se levant et regardant autour d’elle. Devant moi gronde le Dniepr ; derrière moi, les montagnes… Où m’as-tu Conduite, baba ?

— Je ne t’ai pas conduite, mais retirée ; je t’ai enlevée dans mes bras de la cave où l’on étouffe,

  1. Vieille femme.