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vins d’un festin de garçons ? Ne t’ai-je pas donné un fils aux sourcils noirs ?…

― Ne pleure pas, Katerina ; je te connais à présent et je ne te quitterai pas pour pareille chose. Toute ma colère retombe sur ton père.

― Non, ne l’appelle pas mon père ! Il n’est pas mon père. Dieu en est témoin, je le renie, je le renie comme mon père ! C’est l’antechrist, c’est un apostat ! Qu’il disparaisse, qu’il se noie, je ne tendrai pas la main pour le sauver ; qu’il s’empoisonne d’une herbe mauvaise, je ne lui donnerai pas d’eau à boire. C’est toi seul qui es mon père !