Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

― Pour toi seule, ma fille, je pardonne ! répondit-il ; et tandis qu’il l’embrassait, ses yeux brillèrent étrangement.

Katerina frissonna un peu : le baiser lui semblait étonnant, et la lueur des yeux singulière. Elle s’accouda sur la table, sur laquelle le pan Danilo pansait sa main blessée ; celui-ci, changeant d’avis, réfléchissait qu’il avait mal fait et non agi comme un Kosak, en demandant pardon, quand il n’était coupable de rien.