Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/171

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

subit de nez et dans son apparition en divers endroits sous l’aspect de secrétaire d’État, — comment Kovalev ne comprit-il pas qu’on ne peut pas faire d’annonce pour un nez dans un journal ? Et ici je ne veux pas examiner le prix élevé qu’il faut payer pour une insertion, car je ne suis pas du tout du nombre des gens avares ; mais c’est indécent, gauche et peu convenable !

Et encore ceci : comment le nez se trouva-t-il dans un pain cuit, et comment Ivan Iakovlevitch lui-même… ? Non, je ne puis pas du tout comprendre cela ; véritablement, je ne comprends pas ! Mais ce qui est plus étonnant encore, plus incompréhensible, c’est que des auteurs puissent choisir de pareils sujets. Je l’avoue, cela aussi est tout à fait inconcevable, et, véritablement… non ! non ! je n’y comprends rien. D’abord, il n’y a là certainement aucun profit pour la patrie, et ensuite… ensuite, il n’y a profit pour rien. C’est tout simplement je ne sais quoi…

Et pourtant, dans tout cela, peut-être au fond, peut-on admettre une chose, et puis une seconde, et puis une troisième, et encore…, car, enfin, où ne trouve-t-il pas des invraisemblances ? Et, quand