Page:Gogol Chirol - Contes et nouvelles.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



» Fais donc, mon Dieu, que toute sa descendance n’ait pas de bonheur sur la terre ; que le dernier de sa race soit un tel scélérat, que la terre n’en aura encore jamais porté de pareil ; qu’à cause de ses crimes, ses aïeux et ses ancêtres ne trouvent pas de repos dans leurs tombes, mais qu’endurant un supplice inconnu au monde, ils sortent de leurs sépulcres ! Et que Judas-Pierre, lui, n’ait pas la force de se soulever, et endure à cause de cela une souffrance encore pire ; et que, comme un enragé, il mange la terre sous laquelle il se débat !


» Et quand sera venue l’heure où devront s’arrêter les crimes de cet homme, enlève-moi, mon Dieu, du fond du précipice, avec mon cheval, sur la montagne élevée, et fais qu’il vienne à moi ; je le lancerai du haut du mont dans le même abîme profond ; et que tous les morts, ses aïeux et an-