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L’ÉDITEUR AU LECTEUR.




Combien je désirerais qu’il nous restât sur les derniers jours de notre malheureux ami assez de renseignements écrits de sa propre main, pour que je ne fusse pas obligé d’interrompre par des récits la suite des lettres qu’il nous a laissées !

Je me suis attaché à recueillir les détails les plus exacts de la bouche de ceux qui pouvaient être le mieux informés de son histoire. Ces détails sont uniformes : toutes les relations s’accordent entre elles jusque dans les moindres circonstances. Je n’ai trouvé les opinions partagées que sur la manière de juger les caractères et les sentiments des personnes qui ont joué ici quelque rôle.

Il ne nous reste donc qu’à raconter fidèlement tout ce que ces recherches multipliées nous ont appris, en faisant